Importante découverte, les débuts de la brasserie

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Je remercie Messieurs Bourgignon, Kinet et Hubert grâce à qui je peux amener une pièce historique importante.

Je savais que la famille Laurent était brasseur depuis 1840.  Ce que j’ai découvert, c’est un lien avec la brasserie Bourguignon.

Première pièce, Mr François Bourginon écrit :
Je suis un descendant d’Emmanuel BOURGUIGNON et Catherine DEWAIDE, dont le fils, François-Joseph BOURGUIGNON a été nommé notaire à Marche en 1822; j’exerce toujours la même profession dans la même maison. C’est sa soeur qui avait épousé un LAURENT.  D’après les notes généalogiques dont je dispose, les BOURGUIGNON auraient été brasseurs à Dinant pendant environ deux siècles. La famile provenait de Bouvignes, où l’un d’entre eux aurait été échevin aux alentours de 1600. Catherine DEWAIDE, devenue veuve assez tôt, a continué à exploiter la brasserie et à élever sa famille. Elle est décédée en 1833. C’est leur fils François-Joseph qui a été nommé notaire à Marche en 1822.  Son épouse était Dorothée BEDORET (Clermont). Ce dernier avait une soeur, Catherine BOURGUIGNON (décédée en 1853), qui épousa Louis LAURENT, le médecin / brasseur dont question dans votre travail.  J’ignore si Louis LAURENT avait repris le fonds de commerce de ses beaux-parents, mais n’est pas impossible. Son fils, Constant LAURENT (dit Emile ?) a épousé Dorothée BOURGUIGNON (dite Louisa ?), fille de François-Joseph et Dorothée BEDORET.bourgignon-dewaide

Sur cetrte photo cinq personnes.  Les deux dames sur le banc sont à droite Eléonore BOURGUIGNON, veuve de Jules PAREZ, et à gauche, Elise DELACHARLERIE (ou de la CHARLERIE) épouse d’Auguste BOURGUIGNON. Ce dernier est débout derrière son épouse, avec le veston ouvert.  Auguste et Eléonore sont des enfants de François-Joseph.  Les deux autres hommes figurant sur la photo seraient les beaux-frères veufs de deux soeurs BOURGUIGNON, Emile (ou Constant) LAURENT et Hubert GOURMONT.  Je pense qu’Emile LAURENT est assis sur le banc, mais c’est à vérifier.

Seconde pièce : Mr Michel Hubert écrit : sur son site web :
Il  existe trois brasseries à Dinant. Elles ont nécessités trois évaluations différentes, toutes trois sont occupées par leur propriétaire. Elles ont chacune deux chaudières, deux cuves et refroidissoirs, mais la grandeur des cuves et des chaudières n’est pas la même ; elles sont plus grandes dans la brasserie du sieur Bourguignon que dans les deux autres, et les plus petites sont celles de la brasserie du sieur Lion.  L’expert, ayant égard .à cette première donnée ainsi qu’à la situation plus ou moins avantageuse de ces brasseries, les a évaluées de la manière suivante d’après le parti qu’on peut retirer de ces établissements.  L’une, celle de la Dame BOURGUIGNON (2), a un revenu brut de 255 florins, ce qui donne le tiers déduit un revenu net de 170 florins .. La seconde, celle de la Dame SOVET, à 201 florins, ce qui le tiers déduit donne 134 florins. La troisième, celle du sieur LION, à 171 florins ou le tiers déduit à 114 florins. (remarque : La dame Bourguignon, DEWAIDE Catherine-Josèphe, a perdu son époux, BOURGUIGNON Henry-Emmanuel, le 16 mars 1822. L’Etat-Civil de Dinant renseigne le défunt comme un marchand brasseur de 60 ans. A.E.N., Registres aux décès Dinant, n°387, année 1822).  Arbre généalogique Me Dewaide, Descendance Me Dewaide.

Par mail, il écrit, si vous regardez bien, que la fusion de couple -LAURENT-BOURGUIGNON est double:

  1. Louis François LAURENT  (docteur en médecine et brasseur sur le tard) épouse Catherine Albertine BOURGUIGNON le 11 10 1826 à Dinant, fille des précédents (mail précédent)
  2. Constant Emile LAURENT,(brasseur)  leur fils, épouse Dorothée F L BOURGUIGNON le 25 4 1855 à Marche, qui est la petite-fille  des précédents.

Il est donc vraisemblable que Louis François, le docteur, ait repris les affaires de sa belle mère après 1833. Il s’agit donc bien d’un héritage (il vous faudrait trouver l’acte de succession de la Vve BOURGUIGNON) Il existait un autre héritier François Joseph BOURGUIGNON né à Dinant et dcd à Marche dont je n’ai pas l’historique.(sans doute pas impliqué dans la brasserie; à prouver).

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